Toujours pareil,
J'avance dans ma vie mais je reste seul,
Je regarde en arrière alors que je sais qu'il ne faut pas.
Je regrette. Je m'en veux. Je me déteste.
Je ne remets pas en cause mon choix... quoi que...
Je l'aimais mais je me suis laisser guider par mes hormones plutôt que par mon coeur.
J'ai fais le choix de la beauté extérieur plutôt que celui de la beauté intérieur.
Serais-je capable de faire un choix différent aujourd'hui ? J'en suis pas sur...
Pourtant elle me manque toujours, d'une certaine façon, je l'aime encore
Un peu. Beaucoup. A la folie...
J'aurais aimé qu'elle le comprenne à demi mot quand j'ai quitté cette autre,
Que j'ai fais le choix de ne plus laisser entrer personne dans ma vie depuis,
Du Moins jusqu'à elle. Mais je n'ai pas été assez claire
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t'as une de ces gueules
A la Galerie je farfouille dans les rayons de la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on se traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.