Café Clope and Blog

Ca risque de ne pas le faire
si les rares fois ou je partage le lit d’une femme

Là, y'a quand même un problème...
Je ne suis pas normal !

Ça vous est déjà arrivé ?
Franchement, vous feriez pareil ?

De quoi je parle ?
Ben de moi et de ce brin de fille,
qui hante toujours une part de ma vie. 

Il y avait longtemps.
Bien que nous ayons résistés, une fois encore,
nous avons fini dans les bras l'un de l'autre.

Doux, intense, sauvage, le moment n'est que plaisir. 

Portant, rentrant chez moi, je ne peux que réfléchir.
Pourquoi, alors que je ne suis jamais aller au bout de mon plaisir avec elle,
ai-je toujours autant envie de ces corps à corps parfois frustrants ?

Finalement, je l'aurais trouvé sa réponse...

Non !

Je n'ai pas été aussi simpliste et catégorique mais au final, ça reste non. Un argumentaire minimum accès sur un emploi du temps déjà trop plein entre l'anniversaire de ma mère, un weekend maman pour mon P'tit Kawa et les fêtes de fin d'année.
Que des vérités.

Je sais qu'il serait été possible de trouver des compromis, sauf que je n’ai pas envie... enfin plus envie. On va dire merci à facebook pour ce nouveau changement dans mes humeurs.

Nuage de Lait et moi, nous ne sommes pas amis (du moins pas sur fb... Et dans la vraie vie ?!). Nous ne voyons pas ce que met l'autre sur sa page.
 Ouverte à tous le monde, la photo de couverture est la seule chose à laquelle nous avons accès. On utilise parfois ce moyen pour se passer quelques messages indirects.

Alors que je faisais mon petit tour du soir sur sa page, cherchant une réponse à sa question, je suis tombé sur une photo et sur un commentaire. Un commentaire qui venait de lui.

De suite, la colère s'est installée. Ma réponse trouvait déjà sa voie. Puisqu'il est toujours là, puisqu'elle ne le quitte pas, puisque je ne me vois pas trouver ma place au milieu d’eux, je n'ai pas de raison de dire oui.

J'avais oublié le nom de ce type mais puisque j'avais un lien à suivre, j'ai cliqué.
 Peu de chose à voir, juste quelques photos et leurs commentaires. La constatation qu'il est plutôt bien intégré dans sa belle famille et que Nuage de Lait, dans ses commentaires, ne laisse pas d'impression ambigüe sur l'état de leur relation.
Encore une photo. Le petit frère de mon P'tit Kawa (c'est du moins la définition de mon fils quand il parle du p'tit d'homme de Nuage de Lait), au moment du couché, dans sa chambre, avec la fille de monsieur couchée dans le lit d’amis... Renvois violent  à des souvenirs et à une photo presque identique qui traîne dans mon ordi.

Je zappe de photos en photos quand une dernière apparaît. Elle ne restera affichée que quelques secondes avant que je n'aille faire ma réponse. Une photo d’eux deux. Une photo qu’elle a pris a bout de bras, joue contre joue. Ils ont l’air heureux alors que cette photo est datée de cet été, quand soit disant ça n'allait pas entre eux. Une date où je n’étais pas loin de chez elle mais où elle n’était pas disponible. Une date qui comptait pour nous.

Pour une fois qu'un lapsus n'est pas de mon fait, ça vaut le coup de l'aborder ici. Surtout quand il me concerne et qu'en plus, il sort de la bouche de ma Jolie Caféine.

Je m'ennuie, je suis devant mon écran, la manette à la main (et oui... encore...) quand cette sonnerie, celle qui fait s'accélérer les battements de mon cœur, retentit.

Ma Jolie Caféine a une proposition à me faire (hélas pas forcément celle que j'attends le plus...), une de ses amie aurait peut être une place idéale pour moi dans sa boîte. La question est de savoir si ça m'intéresse, et si c'est le cas, j'aurai le numéro de la copine pour en savoir plus et organiser la suite à donner à l'histoire.

Dans ses explications, concernant la nana qui aurait déjà parlé de moi à son patron, elle me lâche :

"Elle a dit à son boss que le copain d'une de ses meilleure amie faisait ce boulot...
Euh... Enfin... Euh...
Un des copain de sa copine... est dans le métier."

"Le"... "Un des"...
C'est presque pareil non ?

Je ne relève pas, ça ne veut rien dire.
Mais bon, ça me fait quand même sourire.

Tic-Tac Tic-Tac… Tout en moi égraine le temps qui me sépare de ce rendez-vous. Plus que quelques heures puisque c’est ce soir.

Je n’ose pas appeler, je n’ose pas envoyer de message, j’ai peur de ce qu’elle pourrait me dire. Pourtant il faut bien le faire, je ne vais pas attendre toute la soirée et me ronger de l’intérieur si je n’ai pas de nouvelle.

Pour éviter un appel qui pourrait me faire mal, me faire réagir, je décide de préparer un texto en prenant l’air le plus dégagé possible et de ne l’envoyer qu’à 14h, quand j’aurais repris le boulot et que je ne pourrais plus (officiellement) répondre à un appel qui sera forcement négatif.

Alors que j’attrape mon phone, sa photo s’affiche, sa sonnerie retentie. Le ventre en vrac, tremblant, je ne peux pas faire autre chose que décrocher.

Pour elle aussi, c’est une mauvaise journée. Elle en a gros sur la patate, elle est fatiguée et elle me demande si ça me gène de décaler de 24h supplémentaires…